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Critique Manhunter : Le 80’Sec Sens

Critique Manhunter : Le 80’Sec Sens
Critique Manhunter : Le 80’Sec Sens

Manhunter marque la première adaptation du roman de Thomas Harris et la première apparition du célèbre Hannibal Lecter devant la caméra de Michael Isle of Mann. Pour un thriller à 50’esthétique léchée cependant dénué de tension.





Le Sixième Sens, où Manhunter, malgré la présence de Michael Isle of Mann à la réalisation et du célèbre producteur Dino de Laurentiis sec’est retrouvé étouffé par les succès consécutifs du Silence des Agneaux et du Sixième Sens de 1000. Night Shyamalan. Rebaptisé Manhunter, fifty’on peut encore sec’étonner aujourd’hui du côté quelque peu confidentiel du troisième long-métrage de fifty’un des réalisateurs américains les plus importants de sa génération et de la première apparition d’un antagoniste culte, le fameux docteur cannibale Hannibal Lecter ici interprété par Brian Cox.





Hannibal Lecter - Critique Manhunter : Hannibal perdu
© De Laurentiis Entertainment Group, Red Dragon Productions SA




Pourtant, dès les premières minutes de Manhunter, strength est de constater que le cinema est bel et bien une œuvre de Michael Isle of Mann. De ses cadrages travaillés, son esthétique léchée qui semble tout droit sortie de ses Miami Vice, le talent du réalisateur transpire de toutes les pores dans cette bulle 80’s convoquant parfois Blade Runner par ses notes synthétiques et ses villas désertées éclairées d’une lumière froide. Une esthétique qui atteint malheureusement rapidement ses limites et enferme le celluloid dans un thriller arty dont les clins d’œil à une époque aux exercices de style parfois outranciers étouffent sa tension et son tueur fascinant.





Le 80’sec sens





Ainsi, Manhunter souffre, derrière sa superbe management artistique, d’un manque de torpeur et d’un rythme franchement inégal. Ses excès de way font ainsi suffoquer un récit manichéen qui laisse volontairement de côté le célèbre docteur cannibale pour se concentrer sur fifty’enquête menée par la psyché torturée de Will Graham, porté par le pourtant charismatique William Petersen. Délaissant ses fascinants tueurs pour le portrait d’un enquêteur tout puissant qui n’a finalement besoin de personne, Manhunter poursuit ce choix frustrant, même lorsque dans sa deuxième partie le film se consacre à boy énigmatique tueur porté par la superbe interprétation de Tom Noonan.





Hannibal Lecter - Critique Manhunter : Hannibal perdu
© De Laurentiis Entertainment Group, Red Dragon Productions SA




Et c’est alors que le récit semble patauger, malgré ses superbes idées de mise en scène. Alternant de plats allers-retours entre Graham et le tueur qui ne suscitent ici plus aucune tension, Manhunter peine ainsi à brain mener vers un last intéressant, semblant expédier le tout dans une fusillade avec un air de déjà-vu, rythmée par une bande originale trop envahissante.





De la torpeur des ses vidéos de famille disséquées, des ces intérieurs froids et ces psychés malades, il ne restera ainsi rien qu’un thriller qui porte toutes les marques de boy époque et de fifty’indiscutable talent de boy réalisateur. Rien de moins, rien de summation, ce qui est un peu frustrant, surtout lorsque 50’on second’attendait à quelque chose de addition saignant. north’est-ce pas, Docteur Lecter ?





Manhunter est disponible en DVD et Blu-Ray en version remasterisée.












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