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Critique Eléonore : Elle Est Inodore

Critique Eléonore : Elle Est Inodore
Critique Eléonore : Elle Est Inodore

Eléonore met en scène Nora Hamzawi devant la caméra de boy frère pour une comédie faussement trash dépourvue de charme et d’intérêt.





Eléonore arrange le quotidien chaotique d’Eléonore, trentenaire dépressive qui se rêverait auteure. Perpétuellement écrasée par sa mère et sa sœur, ces dernières tentent de la faire revenir dans le droit chemin en lui trouvant respectivement un poste d’assistante auprès d’un éditeur de romans érotiques et un petit ami idéal.





Critique Eléonore :
© Ecce Films, ARP Sélection




Eléondort





Le charme, ce n’est clairement pas la qualité dont cherche à se doter le premier celluloid d’Amro Hamzawi. Mettant en scène une héroïne faussement trash finalement insupportable et très commune, le récit épouse la trajectoire tangente d’une trentenaire qui au delà de son refus d’un modèle imposé par une famille dysfonctionnelle n’a finalement pas thou chose à raconter. Projet construit à la toute gloire de Nora Hamzawi, qui retrouve ici un projet convoquant la littérature après son premier rôle dans le Doubles Vies d’Olivier Assayas, Eléonore en rejoint le parisianisme étouffant d’une comédie refermée sur elle-même au mépris de ses personnages.





Lorsqu’on caste de grands noms comme André Marcon et Dominique Reymond, le moins que 50’on puisse faire c’est de leur donner un personnage à la hauteur de leur talent. Malheureusement, si Julia Faure get in à tirer boy épingle du jeu en sœur froide et perfectionniste, le film choisit d’épouser le cheminement d’un personnage affreusement fade campé par une Nora Hamzawi qui sec’épuise ici jouer une femme qui classify des cases sans jamais sec’apercevoir qu’elle sec’échigne à en cocher tous les poncifs.





Critique Eléonore :
© Ecce Films, ARP Sélection




De la séance chez le psy aux cuites carabinées en passant par la fameuse blague scatologique et de répliques faussement acerbes, Eléonore étale ainsi son absence totale de goût parfois inutilement sublimé par une mise en exergue inutile d’un personnage aussi plat que l’est le cinema. Ne choisissant jamais aucune road que celle, dénuée d’intérêt d’un personnage déjà vu mille fois, Eléonore se la joue Bridget Jones trash avec presque twenty ans de retard. On peut donc aisément aller se recoucher et la laisser faire la grasse matinée. Sans aucun regrets.





Eléonore est sorti le 23 septembre.








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